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Les 10 règles du karatéka | Les 20 préceptes


 

Quelques phrases de Maître Gichin FUNAKOSHI 

tirées de son autobiographie :

"Respectez les règles de la morale dans votre vie quotidienne, en public comme en privé. Personne ne peut atteindre la perfection en karaté sans avoir compris qu'il s'agit par-dessus tout d'une foi, d'une voie. Le karatéka en offrant son aide et en acceptant celle des autres apprend à donner à l'Art la dimension d'une foi." 

"Le karate-do est une philosophie, une attitude devant et un regard sur la vie et le monde…" 

 

" Le Karate-Dô n’apprend pas seulement à donner des coups, c’est aussi un rempart contre la maladie et les agressions. "

 

" Je faisais brûler de l’encens sur l’autel de chaque professeur en m’engageant à ne jamais utiliser mon savoir et ma maîtrise à des fins malhonnêtes. "

 

" Il ne faut jamais se laisser intimider mais garder la tête froide pour chercher l’inévitable faille de la garde. La victoire est alors à portée. "

 

« Tout homme est capable après un entraînement suffisant d’une force prodigieuse. »

 

« Seule la conscience de sa propre faiblesse permet de rester maître de soi en tout situation ; seule la faiblesse véritable est capable du vrai courage. »

Gichin Funakoshi

Maitre Gichin Funakoshi, 1868 - 1957

Gichin Funakoshi (船越 義珍 Funakoshi Gichin), né le 10 novembre 1868 à Yamakawa, Shuri, préfecture d'Okinawa (îles Ryūkyū, Japon), et décédé en 1957 est le fondateur du karaté moderne.

Gichin Funakoshi est le descendant d'une lignée de samouraïs, famille qui dans d'anciens temps avait été vassale de la noble dynastie Ryukyu.

 

 

 

Les 5 règles de Gichin Funakoshi

Extraites de l’autobiographie de Maître Gichin FUNAKOSHI, voici 5 règles « dont la stricte observation est absolument nécessaire à quiconque désire comprendre la nature de l’art. ».

 

 

1. L’entraînement doit être pour vous extrêmement sérieux (…). Par là, je ne signifie pas que vous ne devez être raisonnablement assidu ou modérément appliqué. Je veux dire que vous devez toujours garder votre adversaire à l’esprit, que vous soyez assis ou debout, que vous marchiez ou que vous leviez les bras. Si vous devez frapper en combat, vous devez être convaincu que ce coup sera décisif. Si vous faites erreur, ayez conscience que vous avez perdu. Et soyez toujours prêt à une telle éventualité.
Vous pouvez vous entraîner longtemps, très longtemps mais si vous vous contentez de bouger vos mains et vos pieds, de sauter et de fléchir comme une marionnette, il n’y aura pas beaucoup de différence entre votre Karaté et la danse. Vous n’atteindrez jamais l’essentiel ; vous n’aurez pas réussi à saisir la quintessence du Karatedô. L’Art demande une discipline aussi rigoureuse que la vie, lutte quotidienne pour la survie. Ne pas miser sur une seconde chance est la condition du succès.

2. Entraînez-vous corps et âme sans vous soucier de la théorie. Bien souvent un homme à qui manque cette qualité essentielle de sérieux se réfugiera dans la théorie. D’autres s’écrient avec un soupir de lassitude au bout de deux mois de pratique d’un Kata : « Malgré tous mes efforts, je n’y arrive pas. Que dois-je faire ? » Deux mois ! Comment pourrait-on maîtriser un Kata en deux mois ?(…) Quelle idiotie, vraiment, de se plaindre d’être incapable de maîtriser un Kata au bout de deux mois.
La véritable pratique se passe des mots, il lui faut l’engagement total du corps. D’autres ont maîtrisé le Kata que vous pratiquez. Alors, pourquoi n’y arrivez-vous pas ? Qu’est-ce qui n’est pas juste ? Ce sont les questions que vous devez vous poser. Puis il faut vous entraîner jusqu’à l’épuisement et recommencer encore avec la même intransigeance. Vous oublierez très vite ce que vous aurez appris oralement mais vous vous rappellerez pour le restant de vos jours ce que vous avez appris avec tout votre corps.

3. Evitez la suffisante et le dogmatisme. Celui qui parle d’un ton supérieur ou marche en plastronnant dans les rues comme si elles lui appartenaient, celui là ne sera jamais vraiment respecté même s’il possède d’indéniables compétences. Les vantardises d’un incapable sont encore plus absurdes, or, en Karaté, c’est généralement le débutant qui ne résiste pas à se mettre en valeur et à fanfaronner. Il déshonore ainsi non seulement son nom mais aussi l’Art qu’il a choisi.

4. Evitez de vous trompez sur vous-même et adoptez le savoir-faire de vos camarades. Quand vous remarquez des points forts chez d’autres pratiquants, essayez de les incorporer à votre propre technique. Et si le débutant que vous observez semble travailler en dessous de ses possibilités, demandez-vous si vous-même ne manquez pas sérieux dans votre pratique. Nous avons tous des qualités et des défauts ; l’homme sage cherche à égaler les qualités qu’il trouve chez les autres et à éviter leurs défauts.

5. Respectez les règles de la morale dans votre vie quotidienne, en public comme en privé. Et observez ses principes scrupuleusement. Les arts martiaux et plus particulièrement le Karaté-Do permettent des progrès assez rapides : certains débutants deviendront de meilleurs Karatekas que leur professeur. (…) L’enseignent risque de tomber dans l’orgueil et d’oublier que le jeune homme auquel il s’adresse (…) non seulement le rattrapera mais le dépassera dans la l’Art du Karaté ou dans d’autres domaines de l’existence.